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chut-je-parle

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Le monopole de la parole des Hommes


Prison vaine de l'humain, nature belle du Divin

Publié par Qui suis-je... sur 27 Décembre 2012, 22:19pm

Prison vaine de l'humain, nature belle du Divin

Une grosse envie de tout plaquer pour planquer cette routine. Posée sur l'un des énormes rochers d'une grande montagne algérienne, troquer la méditation contre mes peines en trentaine. Ne plus fréquenter Tes créatures pour me contenter de ma création me rappelant Toi, Ô mon Créateur. Tenter de comprendre ce qui m'est destructeur pour que demain soit meilleur... Si tu le veux. Tes Hommes déçoivent, sont faussement bons, perçoivent le mal comme le bon... Puis, sais-Tu, je ne puis demeurer plus loin de Toi longtemps ya Allah. Ma présence avec eux n'est pas aussi magnifique que celle entre nous Deux. Je me meurs sans Toi...

Mon coeur est en besoin de Toi, que de Toi, que de Toi... De notre toit qu'est le ciel, je me rends compte qu'à terre, je suis aujourd'hui. Je ne veux rester près des Hommes, rester dans leur zone d'amitié car ils osent ce qui, en terme de problèmes, me posent.

Je ne veux recevoir leurs leçons pour ne pas faire leurs mêmes fautes. Mon coeur erre mais je préfère qu'il soit seul que dans une foule où de ma foi, on m'ôte. Des erreurs, j'en ai déjà faite assez alors que Demain sera l'Heure. En fait, je dois cesser ma perte de temps inquiétante car je m'acquitte de vos manquements en sursis, le doigt à la détente.

C'est simple. Les Hommes me mentent, leurs pensées me hantent, l'Enfer m'épouvante. Un peu de réalisme sans feinte, est-ce réellement possible qu'auprès d'eux, de Tes louanges, je chante ? Cette vie rude d'épreuves, vide de sens si on ne se tourne vers la Qibla que lorsque cela nous chante, nous rend compte à quel point nous sommes bloqués dans une pente. Finalement, aspire-t-on à monter vers le sommet ou devons-nous nous réduire à nos défauts en salle d'attente. Attendant l'Heure, en garde à vue, j'ai vu des Hommes agir, à moi de réagir. Je continuerais de me taire en fournissant durement mes preuves. Ta parole pourrait faire taire tous leurs préjugés mais à vrai dire, qui sont-ils pour nous juger ?

Posée sur une montagne algérienne, je méditerais vois-Tu. Le vent soufflant sur mon visage, je me rappellerais davantage de Toi. Les souvenirs autrefois sous huis clos se déferleront sur mes pensées malgré mon jeune âge. Voir la nature d'Allah s'exprimer devant mon regard et comprendre comment l'Homme ment. Mensonge quand tu nous tiens car ton art n'est qu'assassinat de l'environnement !

L'Humanité est morte depuis que l'Homme est né. La passion égalitaire nous efforce à vouloir se sentir meilleur que les autres mais je délaisse cette bataille judiciaire, allez entre ! Entre par cette porte tel le portique du temple de Delphes. Troque ce qu'il y avait écrit au-dessus à savoir "Connais-tu toi-même" par la tendre Chahada que j'aime. Tu te sentiras libérée, les barreaux ne seront plus identifiées: présomption d'innocence réellement assurée.

Ya Allah, les Hommes manquent de tact, de subtilité tout en gardant une certaine spontanéité. Ils sont froid comme l'hiver alors que le Coran est le printemps de nos coeurs. Ta nature me manque... La chaleur humaine est lente. Les racines se voient arrachées et personne ne pense y remédier ! Je ne sais ni où je vais, ni d'où je viens. Je semble être cette feuille de l'automne survolant les airs sans savoir vraiment ce que je crains.

Loin de ta nature, je me dénature. Loin de Toi, je vis dans la démesure... Ta nature est ma liberté, Ta passerelle me rappelant ô combien l'alternance du jour et de la nuit est le meilleur de Tes signes. Tel un testament, j'approuve et je signe car... Comme disait Soeur Emmanuelle: "Le visible est la preuve de l'Invisible"... Je n'ai besoin de preuves me prouvant ta Présence, juste de Tes rappels pour vivre avec aisance. Ya Allah, je ne suis qu'une de Tes créatures, fais que mon Adoration à ton égard ne s'égare en cours de route... Pardonne-moi pour mes erreurs et fais en sorte que ma vie ne s'écourte par la longévité nos pertes de temps. Je T'adore, crois-moi comme je crois en Toi !

Sue Permann. ®

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