D'humeur poétique, pudeur électrique

J'ai envie de crier, de rire, d'écrire,

Pour m'exprimer, aimer, mais,

Comment est-ce possible sans être passible d'idées impossibles,

On me dit influencée, stupide et soumise,

Stupeur ! Que penser de celles qui usent leurs corps comme friandises ?

Je garderais mon penchant pour l'islam, Slam, âme,

Quitte à vous décevoir, quitte à vous émouvoir,

Quitte à vous déranger, m'arranger... Rangez donc vos peurs avec joie.

Envie de crier et d’entendre mes échos s’étendre.

Envie de vous expliquer et de vous voir me comprendre.

L'islam est un cri silencieux qui attendrit mon cœur.

J'ai envie de prier, de décrire, de partir

Loin d'ici pour voir, voyager, me sentir utile,

Caresser les cheveux de l'orphelin, défendre l'offensé de l’hostile,

Aider la pauvre veuve et rendre l'homme moins reptile,

J'ai envie de vivre ma vie puis me dire que j'ai essayé. A Allah, plaît-il...

Prouver que l'islam me permet de toucher nos cœurs sans être tactile,

Aucune autre tactique, si ce n'est celles n’agrée par Allah al-Lâtif, le Subtil...

On vit dans un monde de misères. Ne serait-ce qu'en France, aujourd'hui est pire qu'hier,

Plus de souffrance que d'instants heureux, Plus jamais de "sous France", ni de bleus...

Marine, range ta haine et prend le large vers nos idées spirituelles,

Tu comprendras pourquoi il faut mettre les voiles et s’éloigner de péchés en iceberg,

Sais-tu en quoi tes paroles forment des bleus marines sur nos corps,

Vois comme le F haineux retiré du mot "France", donne le mot "rance" des malheureux,

Tes idéaux se doivent d’être lavés à l’eau pur des mots du Coran sacré,

Toute ta vie, à la xénophobie tu l’as consacré.

Mais cela n’est pas trop tard pour changer…

Sépare le F du mot France, tu as le mot Rance mais tu sais,

Personne ne paiera la rançon pour libérer la tristesse de nos français,

Ne nous déresponsabilisons pas, demain nous appartiendra certes la Faute,

Paradoxe oxydée de ce bas-monde où nos faiblesses sortent de la grotte,

Pour défendre les droits de femmes, on se déshabille chez les Pussy Riots,

On se plaint du caractère pervers que nos corps suggèrent,

Puis on l’utilise pour se faire pseudo-respecter quitte à se destiner à l’Enfer…

Ce monde nous a nourris puis noyés

On aurait pu semer puis récolté

La faute nous appartient

Le repentir doit nous appartenir

Si soumis à Allah, on veut mourir.

Ya Allah, accorde-nous après cette vie de luttes,

Le Paradis, non pour la raison que nous le convoitons,

Ni par peur de l’Enfer qui n’est pas l’un de nos buts,

Mais seulement parce que nous T’adorons à l’unisson !

Sue Permann. ®